Un raccourci souvent entendu consisterait à scinder l’art du XVIIIe siècle en deux grandes parties, à savoir le baroque et la rocaille d’un côté, le néo-classicisme de l’autre. Cela est évidemment insuffisant, mais permet tout de même de dessiner les grandes tendances du siècle des Lumières. En effet, dès le milieu des années 1750, une volonté plus affirmée de retour à l’antique, de référence aux anciens, voit le jour. Les grands chantiers de fouilles se mettent en place. Ainsi, Pompéi, dont les fouilles avaient pu débuter autour de 1748, est formellement identifiée en 1763 et constitue un passage obligé pour les Européens réalisant leur Grand Tour. De même, Herculanum est découverte dès 1719. Ces événements, couplés à ce phénomène de "tourisme culturel", favorisent la diffusion de l’antique via le commerce de pièces anciennes, la peinture, irriguant bientôt les arts décoratifs et l’architecture. Parmi les grand défenseurs, pour ne pas dire précurseurs, d'un retour à l'antique se trouve l’Allemand J.J Winckelmann. Tantôt considéré comme le premier historien d'art, tantôt comme l’un des premiers archéologues, il publie dès 1755 les Réflexions sur l’imitation des œuvres grecques dans la sculpture et la peinture, son premier ouvrage. Il s’y fait un défenseur inconditionnel de l’art grec, défendant l’imitation des anciens pour atteindre la grandeur. Une métamorphose progressive des conceptions artistiques est enclenchée, une métamorphose voulue. En effet, dès le début des années 1750, la rocaille presque omniprésente voit s’élever contre elle de plus en plus de critiques. À son retour d’Italie en 1754, Charles-Nicolas Cochin publie la Supplication aux orfèvres, sorte de plaidoyer anti-rocaille. En Italie, Raphaël Mengs s’élève purement et simplement contre le « style français » comme en témoigne le titre de l’une des ses interventions : Contre le goût français caractérisé par une profusion d’ornements insignifiants. Tous ces éléments favorisent l’apparition dans ces années-là d’un classicisme outrancier, puis d’un goût néo-grec, soutenu notamment par le célèbre salon de Madame Geoffrin. C’est ce goût qui donne naissance au Néo-classicisme largement représenté en France dès 1765.
Le premier pays touché de plein fouet par un certain « renouveau antique » est bien sûr l’Italie. En effet, les fouilles d’Herculanum, de Pompéi ou encore de la Villa Hadriana à Tivoli marquent en profondeur l’art de nos voisins, à commencer par l’architecture. Dans les années 1770, une partie du Vatican est transformée en musée en vue de présenter les grands antiques découverts ou récemment achetés. Michelangelo Simonetti est alors chargé de concevoir ce musée, le musée Pio-Clementino. Il crée un véritable écrin antique… pour l’antique. En effet, les salles consistent en une véritable réappropriation de l’Antiquité, à la fois visuelle et technique. Les mosaïques, les voutes à caisson ou encore l'oculus principal de la Salle Ronde, achevée en 1779, renvoient directement au Panthéon de Rome. De son côté, Piranèse, qui inspira de nombreux artistes avec ses gravures induisant une Antiquité rêvée, rend un véritable hommage aux temples antiques en concevant l'église Santa Maria del Priorato (fig.3) : s'y épanouissent les ordres antiques, des frises à la grecque et un fronton sculpté.
Fig. 1 : Simonetti. Musée Pio Clementino, Salle Ronde - ©MuseiVaticani
Fig. 2 : Simonetti. Musée Pio Clemntino, Salle en Croix Grecque - ©MuseiVaticani
Fig.3 : Piranèse. Église Santa Maria del Priorato, 1764. Rome - ©GiornaleDiplomatico
En France, la rigueur antique en architecture se déploie vers les années 1770, dans le privé comme dans la commande publique. La nouvelle Ecole de chirurgie (1769-1774) du quartier de l’Odéon (fig.4), dessinée par Jacques Gondouin, intègre une colonnade sur rue, un portail en arc de triomphe romain surmonté d’un fronton rectangulaire sculpté rappelant les métopes antiques. La Saline royale d’Arc-et-Senans conçue par Claude-Nicolas Ledoux (fig.5) consiste en une cité idéale teintée de Renaissance mais la référence aux villas palladiennes, sensibles au vocabulaire antique, y est évidente. Cet élément nous montre bien que les artistes se réfèrent à l’antique certes, mais aussi aux grands maîtres de la Renaissance. Cette citation de l'antique saupoudrée de Renaissance s'incarne dans le projet de Temple républicain de Charles de Wailly (fig.6). L'architecte évoque ici les ordres antiques mais aussi et surtout le Tempietto de Bramante. Enfin, l’antique s’exprime aussi par la ruine à l'image du Parc Monceau dessiné par Carmontelle (fig.7).
Fig. 4 : Jacques Gondouin, École de médecine, 1771-1786. Paris, Odéon - ©NicolasBousser
Fig. 5 : Claude-Nicolas Ledoux, Maison du directeur de la Saline royale d'Arc-et-Senans, 1775 - ©JuraTourisme
Fig. 6 : Charles de Wailly, Panthéon de Paris - Projet de modification (temple républicain), avant 1798
Fig. 7 : Louis Carrogis de Carmontelle, Naumachie du Parc Monceau, 1779 - ©NicolasBousser
En Angleterre, l’Antiquité est revisitée par le prisme de Palladio, notamment et surtout par Robert Adam qui dessine nombre de demeures privées dans la campagne anglaise. L’exemple le plus fort reste certainement le Kedleston Hall (fig.8). L'architecte montre ici toute son inspiration palladienne et introduit en façade le motif de l’arc de triomphe antique. L’imposante structure, présentant toujours des parties sculptées rappelant les métopes antiques, rythme et ordonne la bâtisse. Avec Osterley Park (fig.9), il évoque une autre Antiquité dans la veine de réalisations se revendiquant d'une prétendue étude archéologique. Ce goût, qualifié de néo-étrusque, ne tarde pas à arriver en France et s'accompagne généralement d'un mobilier original. L’exemple le plus célèbre reste certainement l'ensemble conçu par Georges Jacob pour la Laiterie de Rambouillet, livré à Marie-Antoinette en 1787 (fig.10). Formes courbes, palmettes, le goût étrusque atteint son apogée. Le tout s’accompagne d’un service en porcelaine dure spécialement conçu par la Manufacture de Sèvres en 1788 (fig.11&12), reprenant ces motifs. Il convient également, au risque de sortir quelque peu du XVIIIe siècle, d'évoquer le célèbre Cabaret égyptien livré à Napoléon en 1810, reprenant ces formes « étrusques » et témoignant de la fascination archéologique d’alors.
Fig. 8 : Robert Adam, Kedleston Hall, 1759
Fig. 9 : Robert Adam, Osterly Park, 1761. Osterley - ©EthanDoyleWhite
Fig. 10 : Georges Jacob, Chaise de la laiterie de Marie-Antoinette à Rambouillet, 1787. Château de Versailles - ©RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Walter Marc
Fig. 11 & 12 : D'après Jean-Jacques Lagrenée le Jeune, Pièces du Service de la manufacture de Sèvres pour la laiterie de Rambouillet, 1788 - © RMN – Grand Palais (Sèvres, Cité de la céramique) / Martine Beck-Coppola
Du point de vue du mobilier, le néo-classicisme intervient peu à peu, notamment au travers de la commande de madame du Barry. Subsistent en revanche encore certaines des courbes du règne de Louis XV. La commode livrée par le marchand-mercier Poirier en 1772 à la favorite pour sa chambre à Versailles (fig.13), et aujourd’hui conservée au musée du Louvre, en est un témoignage. Probablement réalisée par Martin Carlin en association avec le marchand-mercier, qui incorpore au meuble des plaques de porcelaine, la commode gagne en lignes droites. Les pieds conservent cependant les chantournements du mobilier de la décennie précédente. Le règne de Louis XVI verra une stricte rigueur s’affirmer. Plus de chantournements, la ligne droite est de mise, preuve en est la commode commandée en 1787 pour l’épouse de Marc-Antoine Thierry de Ville-d’Avray (fig.14), conservée également au Louvre (idem ?). Réalisée par l’ébéniste Guillaume Benneman, elle présente des références antiques et « archéologiques » évidentes. Les lignes droites émergent du mélange d’acajou et de bronzes très en vogue, soulignées par un décor de palmettes, des caryatides au profil grec et des pieds toupies reprenant les formes « étrusques » déjà étudiées : la référence à l’antiquité, aux antiquités, triomphe. La Manufacture de Sèvres va quant à elle orienter sa production, notamment de vases d’ornement, dès les années 1770 vers des formes antiques. Cela nous donne des réalisations aux formes simples, parfois aux décors épurés, à l'image d'un chef-d’œuvre de 1766, le vase à serpents d’après un modèle de Jean-Jacques Bachelier (fig.15). La forme de l’amphore grecque est ici reprise surmontée d’une pomme de pain et ornée d’un décor bleu uni parsemé d’or. Des serpents enlacés forment les anses, simplicité ultime voulant atteindre une beauté antique rêvée. La production de cassolettes incorpore grandement les évolutions néo-classiques, souvent posées sur un pied orné d’un décor simple en marbre ou simplement doré, présentant parfois camées ou pastiches de camées : la référence à l’antique est toujours et plus que jamais présente.
Fig. 13 : Attribué à Martin Carlin, Commode de Madame du Barry ornée de plaques en porcelaine, vers 1772. Musée du Louvre - © 2003 Musée du Louvre / Erich Lessing
Fig. 14 : Guillaume Benneman & Pierre-Philippe Thomire, Commode, vers 1787. Musée du Louvre / © 2012 Musée du Louvre / Thierry Ollivier
Fig. 15 : D'après un modèle de Jean-Jacques Bachelier, Vase Bachelier à serpents. Manufacture de Sèvres, vers 1766. Musée du Louvre - © 1999 RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Martine Beck-Coppola Fig. 16 : D'après Etienne-Maurice Falconet, Cassolette à médaillons supportée par un "groupe de fontaines", Manufacture de Sèvres, vers 1770. Musée du Louvre - © 2005 Musée du Louvre / Peter Harholdt En sculpture, les deux représentants français du néo-classicisme sont Pajou et Houdon. Ils adoptent très rapidement une pureté de la ligne s’appuyant sur la blancheur du marbre, répondant au concept de « beau antique » théorisé par Winckelmann. Chacun va ainsi produire son nu idéal, Psyché abandonnée en 1790 pour Augustin Pajou (fig.18) et une Diane en 1776-80 pour Jean-Antoine Houdon (fig.17), respectivement conservées au musée du Louvre et au musée Calouste Gulbekian de Lisbonne. L’antique ressort presque plus chez Pajou, qui livre une Psyché représentée de manière très frontale. Houdon semble quant à lui coupler l’antique à la Renaissance.
Fig. 17 : Jean-Antoine Houdon, Diane chasseresse, Marbre, 1780, musée Calouste-Gulbenkian, Lisbonne - ©Yelkrokoyade
Fig. 18 : Augustin Pajou, Psyché abandonnée, Marbre, 1790, Musée du Louvre - © 2012 RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Michel Ollivier
En Angleterre, Joseph Nollekens et surtout John Flaxman sont très actifs dans le milieu néo-classique. Du premier, il faut citer le groupe de Castor et Pollux réalisé en 1767 conservé au V&A de Londres (fig.19), rappelant clairement des modèles antiques bien connus comme le groupe d’Oreste et Pylade (Ier siècle ap. J.-C) conservé au musée du Louvre (fig.20). Du second, il faut tout d’abord évoquer ce qui fascina en son temps, à savoir ses illustrations d’après Homère réalisées en 1793 (fig.21). Pureté et minimalisme de la ligne, profils grecs, il ne reste ici que la forme. Mais Flaxman est aussi un sculpteur aguerri, formé à Londres puis à Rome. Il est fortement empreint de la sculpture grecque, comme en témoigne le groupe de Céphale et Aurore qu’il réalise en 1790 (fig. 22&23). Mais les deux plus grands sculpteurs néo-classiques sont respectivement italiens et danois : Antonio Canova et Bertel Thorvaldsen. Le premier déploie une froide volupté teintée d’antique, le second s’appuie sur des réalités stylistiques. En effet, Thorvaldsen, fort de sa solide culture antique et bientôt surnommé « le Phidias moderne », participera à la restauration du fronton du Temple d’Aphaïa à Egine. Il réalise également des œuvres remarquées lors de son séjour de seize ans en Italie, notamment son Jason (fig.24) en 1803 (musée Thorvaldsen) dans lequel il cite avec succès l’Arès Borghese aujourd’hui conservé au Louvre. Rigueur, proportions idéales, « beau antique » et réinterprétation du style sévère se retrouvent dans ce chef-d’œuvre du début du XIXe siècle. Canova, quant à lui, adopte certes la rigueur pour ne pas dire la froideur prônée par le néo-classicisme mais déploie des compositions tantôt héritées du baroque comme c’est le cas pour le tombeau de Clément XIV (1787), tantôt originales comme pour Psyché ranimé par le baiser de l’amour (1787-1793), chef-d’œuvre du musée du Louvre. Là où Thorvaldsen cherche à être juste, Canova réinvente l’Antiquité, non sans réussite.
Fig. 19 : Joseph Nollekens, Castor et Pollux, 1767, Marbre, V&A Museum. Londres - ©V&AMuseum
Fig. 20 : Époque Romaine, Oreste et Pylade, 1er siècle ap. J.-C., Marbre, Musée du Louvre - © 2008 RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Hervé Lewandowski
Fig. 21 : John Flaxman, Matin : L'Odyssée de Pope, livre 12 (recto) ; Étude pour le dessin final (verso). 1792, Metropolitan Museum of Art de New York / ©MET
Fig. 22 & 23 : John Flaxman, Céphale et Aurore, Marbre, 1790. Lady Lever Art Gallery / ©ketrin1407
Fig. 24 : Bertel Thorvaldsen, Jason à la Toison d'Or, Marbre, 1808-1828. Musée Thorvaldsen, Copenhague
Fig. 25 : Antonio Canova, Psyché ranimée par le baiser de l'Amour, Marbre, 1787-1793. Musée du Louvre, Paris / ©NicolasBousser
En peinture, le langage antique est adopté en France dès le début des années 1760 par des peintres comme Jean-Baptiste Greuze, Jacques-Louis David ou encore Joseph-Marie Vien. De ce dernier, La Marchande d’Amours (fig.26) voit s'épanouir sans dissimulation le néo-classicisme. La composition évoque un relief antique. Les personnages sont vêtus de toges et des colonnes ainsi qu'un vase d’inspiration antique perché sur une colonnette fine à guirlande apparaissent en fond. Cette construction frontale est adoptée dès 1781 par Jacques-Louis David dans ce qui constitue l’un de ces chefs-d’œuvre : Le Serment des Horaces (fig.27). Le sujet s’inscrit lui-même dans une certaine tradition antique. La tension est maximale. C’est avec lui que triomphe sans contestation le néo-classicisme en peinture. Avec La douleur et les regrets d’Andromaque sur le corps d’Hector son mari (fig.28), le peintre démontre sa fine connaissance des œuvres antiques. La composition est une citation directe du Relief dit de la Mort de Méléagre (fig.29), aujourd’hui conservé au Louvre mais présenté dans les années 1770 à la Villa Borghese. Nous évoquions précédemment l’antique s’exprimant par la ruine : il convient bien entendu d'évoquer pour cette catégorie la figure d'Hubert Robert, qui participe à diffuser l’image d’une Antiquité rêvée tout comme Piranèse. En Italie, Raphaël Meng puise dans l’Antiquité en la mêlant à un certain héritage de la Renaissance, notamment dans sa fresque Le Parnasse (fig.30) réalisée à la Villa Albani-Torlonia en 1760. Il cite ici, entre autres, l’Apollon du Belvédère (fig.31), « le plus haut idéal de l’art parmi toutes les œuvres antiques qui nous sont parvenues » pour Winckelmann. Il déploie dans ces œuvres une certaine monumentalité antique mais aussi une inspiration se voulant archéologique. En Angleterre, Benjamin West et Joseph Wright of Derby sont deux grandes figures du néo-classicisme pictural. Ils y apportent une diffusion plus grande en réinventant les sujets.
Fig. 26 : Joseph-Marie Vien, La marchande d'Amours, Huile sur toile, 1763. Château de Fontainebleau / ©châteaudefontainebleau
Fig. 27 : Jacques-Louis David, Le Serment des Horaces, Huile sur toile, 1784-1785. Musée du Louvre, Paris / © 2018 RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Michel Urtado
Fig. 28 : Jacques-Louis David, La douleur et les regrets d’Andromaque sur le corps d’Hector son mari, Huile sur toile, 1783. École Nationale Supérieure des Beaux-Arts
Fig. 29 : Fragment de sarcophage dit de la Morte de Méléagre, Marbre, 3e quart IIe s. ap. J.-C. (vers 160 - 170). Musée du Louvre, Paris / © 2005 Musée du Louvre / Daniel Lebée
Fig. 30 : Raphaël Mengs, Le Parnasse, Fresque, 1760-1761. Villa Albani, Rome
Fig. 31 : Apollon du Belvédère, Marbre, IIe siècle ap. J.-C. Musei Vaticani / ©MuseiVaticani
Le retour aux anciens prôné par Winckelmann en 1755, à savoir le retour à l’antique, s’épanouit donc dans toute l’Europe dès le début des années 1760 et se diffuse à tous les médiums. Des découvertes archéologiques naissent de nouvelles conceptions, de nouveaux styles inspirés « d’études scientifiques ». Les chantournements des années Louis XV ne sont pas pour autant immédiatement balayés. Ils subsistent notamment dans le domaine du mobilier. La Peinture en revanche semble connaître une cassure assez nette avec l’arrivée d’une nouvelle génération d’artistes. Enfin, le « beau antique », incarné par une combinaison de pureté de la ligne et du blanc du marbre, trouve en sculpture ses plus beaux représentant dans les figures de Canova et Thorvaldsen. Ils ignoraient alors, Winckelmann le premier, que la sculpture antique avait été polychrome.
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